Le secteur bancaire poursuit sa mutation pour s’adapter aux nouvelles réglementations et aux besoins des clients. Mais à quoi ressemblera la banque de demain ? Comment le secteur bancaire évoluera dans ce monde connecté ? Les fondateurs de Prêt d’Union apportent leur vision sur la question.
Une évolution contrainte
Trois contraintes imposent aux banques d’évoluer. La première est constituée des obligations réglementaires post-crise de 2007-2008 : Bale III, mais aussi certaines législations propres à des secteurs qu’il a fallu moraliser (ex : lois Lagarde du crédit à la consommation). Les attentes insatisfaites des consommateurs sont une seconde source de pression : les clients attendent désormais des produits d’épargne utiles au financement de l’économie, des crédits vraiment responsables. Enfin, le « retard digital », s’expliquant par des architectures informatiques archaïques, et par l’intime mais fausse conviction que les agréments durement acquis par les banques les protégeront de l’assaut de nouveaux entrants, met l’ensemble des acteurs traditionnels au pied du mur.
A quoi ressemblera la banque de demain ?
La banque de demain sera mono-produit, répondant ainsi aux attentes des clients, qui veulent le meilleur fournisseur pour chaque produit. Cela ne l’empêchera pas de construire un réseau de partenaires efficaces : Prêt d’Union propose exclusivement des crédits aux ménages, mais oriente les entreprises à la recherche de solution de financement vers deux des leaders français du crowdlending…
La banque de demain sera obsédée par l’expérience utilisateur. Cela désempare les banques, car l’expérience utilisateur est un concept difficilement mesurable par les indicateurs classiques de pilotage. Il s’agit plus d’une culture et d’un état d’esprit. En faire un axe clef est exigeant car cela suppose de laisser le client s’exprimer, de recueillir son avis en permanence – chez Prêt d’Union, 100% des avis clients, collectés 24h/24 et 7j/7, sont affichés … dès notre première page !
Qui seront les banques de demain ? Soit des start-up FinTech, en particulier celles disposant de leur propre agrément, réel gage d’indépendance et puissant facteur de réassurance. Soit certaines des banques existantes actuellement, mais uniquement celles qui auront su se transformer et adopter la culture client des FinTechs.
Les fondateurs de Prêt d’Union