Dans la continuité du Pacte pour la compétitivité, la croissance et l’emploi, le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault a présenté le 5 novembre 2013 la « nouvelle donne pour l’innovation ». Plutôt qu’une liste de mesures tangibles dont l’objectif serait de promouvoir des projets innovants, il s’agit de changer « l’état d’esprit », ou plutôt la façon de concevoir l’innovation en France.
Dans un souci de pédagogie, les ministres Pierre Moscovici (Ministre de l’Economie et des Finances) et Fleur Pellerin (Ministre chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique) ont choisi nos bureaux pour détailler le plan innovation présenté par le gouvernement.
Nos Ministres ont-ils vraiment « l’innovation » dans le sang ?
Nous ne nous lancerons pas dans une analyse détaillée de ce plan, là où bien d’autres ont déjà décortiqué l’ambition gouvernementale.
Néanmoins, deux choses nous ont frappés lors de cette conférence :
– Le discours de Fleur Pellerin est conforme à la volonté affichée du plan : « changer nos pratiques et notre logiciel de pensée sur l’innovation ». La capacité de la France à « innover » est trop souvent liée aux résultats de la « Recherche ». Mais il faut garder en tête l’objectif premier de l’innovation : créer des ruptures de marché telles qu’elles permettront d’une part de répondre à un besoin (du consommateur, de l’entreprise) et d’autre part de créer de l’emploi !
Ce n’est pas forcément en obtenant des médailles Fields ou en cumulant les brevets que l’on répond à l’objectif. Il faut pour ce faire investir dans les PME de croissance. Le capital-investissement (« corporate venture ») constitue un levier essentiel qui permettra l’éclosion d’un tissu entrepreneurial innovant en France (et ce à tout point de vue : à quoi bon avoir le meilleur produit si on n’a pas de budget pour le faire connaître de son public ??).
Le gouvernement souhaite donc inciter les entreprises (ou « industriels ») à investir dans les jeunes entreprises à potentiel, ce qui est une très bonne chose
– Au-delà du discours affiché par les ministres nos équipes ont été frappées par leur « accessibilité » . Pierre Moscovici par exemple s’est entretenu de façon simple et directe avec de très nombreuses personnes de nos équipes, et a eu des questions pertinentes sur notre activité. C’était bien sûr aussi le cas de Fleur Pellerin, qui connaissait déjà particulièrement bien les plateformes de finance participative.
Charles Egly (Président du Directoire de PRÊT d’UNION), Pierre Moscovici et Fleur Pellerin,
lors de la Conférence de Presse dans les locaux de PRÊT d’UNION (Photo V. Blocquaux pour Prêt d’Union)
Prêt d’Union, l’exemple parfait !
Prêt d’Union correspond exactement à ce que le gouvernement souhaite voir naître en France : une entreprise dynamique, qui répond à un besoin (et le succès commercial du lancement en est la preuve : de 11 millions d’euros de prêts octroyés en 2012, Prêt d’Union en octroiera 50 en 2013… soit 350% de croissance annuelle !) et créé de l’emploi (d’une équipe de 7 personnes à son lancement fin 2011, Prêt d’Union est passé à 50 salariés maintenant).
Prêt d’Union, leader français de la finance participative, permet d’une part à des foyers français d’emprunter à des taux moins cher pour acheter une voiture, faire des travaux, déménager, et d’autre part à des investisseurs de placer leur épargne à des taux élevés et dans un produit simple, répond ainsi parfaitement aux attentes du gouvernement !
« Prêt d’Union c’est aussi le symbole de la transformation du financement de l’économie française que nous portons depuis une année et demie. Prêt d’Union c’est ainsi un modèle du financement participatif que nous souhaitons développer dans notre pays, et mettre ainsi la France en pointe de ce secteur en Europe » déclare le Ministre de l’Economie et des Finances.
Le 8 novembre, soit le lendemain de la visite des Ministres, Prêt d’Union était par ailleurs primée à l’EBG (Electronic Business Group, 1er groupe de réflexion francophone sur l’économie digitale) comme une des 10 start-ups les plus innovantes de l’année (ce qui nous a entre autre permis de ramener un magnifique trophée à l’effigie d’un cochon d’inde).
Mais comment ont-ils fait, sans « plan d’innovation » ?
Alors oui, Prêt d’Union n’a pas eu besoin du « plan innovation » pour lancer son activité. Avec une levée de fonds en amorçage de 8,3 millions d’euros, Prêt d’Union a pu se conformer à la réglementation bancaire (qui impose un certain montant de fonds propre pour lancer un établissement de crédit) et faire connaitre sa solution auprès du grand public.
Mais ce ne fut pas facile, loin de là. De plus, si Prêt d’Union a pu compter sur des industriels (dont Crédit Mutuel Arkéa), le montant levé auprès de business angels particuliers est loin d’être insignifiant.
Et si on compare le montant levé par Prêt d’Union pour financer sa croissance à celui d’autres acteurs, on se rend compte que dans d’autres pays, l’innovation est loin de faire reculer les investisseurs :
– 152 millions de dollars investis par Google dans « Lending Club » en avril 2013. Et à peine 7 mois plus tard, 57 millions de dollars en novembre 2013 !
– 37 millions de dollars investis par Accel Partners dans Funding Circle en octobre 2013
– 25 millions de dollars pour Prosper auprès de Sequoia et BlackRock
– 12 millions de dollars pour Auxmoney (Allemagne) auprès de Union Square et Index Ventures
– Etc.
Il faut inciter les grandes entreprises à investir dans le tissu des PME, mais il ne faut pas oublier les particuliers. En mettant en place un cadre fiscal incitatif, le gouvernement peut réorienter les décisions d’investissements de ses citoyens pour mieux nourrir ses ambitions.
Mais ceci est un autre débat !
A voir aussi
– Benoit Hamon rend visite à Prêt d’Union en janvier dernier
– Prêt d’Union, invité aux Assises du Financement Participatif
vous prenez vraiment les gens pour des c…vos preteurs des escrocs nous devons payer des frais et jamais rien juste probleme je suis langard beatrice un de mes enfants est filleule de mr hollande l a ete informe de cette escroquerie alors assumez pauvre gens qui abuse de tout
Bonsoir Madame,
Il doit y avoir une incompréhension. Prêt d’Union collecte des fonds auprès d’investisseurs particuliers et professionnels (exemple: l’association Arsep) puis avec ces fonds finance les projets personnels d’emprunteurs particuliers. A aucun moment l’emprunteur n’a à avancer de frais pour obtenir son financement.
Prêt d’Union a été agréé par les autorités bancaires et financières françaises (je vous invite à consulter le registre des agents financiers Regafi): ces mêmes autorités sont parfaitement au courant de notre existence et suivent notre activité avec attention ! Vous pouvez aller sur notre site (www.pret-dunion.fr) pour en savoir plus, ici ce n’est qu’un blog.
Bonsoir Mr Pégly……., j’aurais besoin d’un partenaire , pour 1 coup d’pouce « effet levier », dans mon secteur d’activité,pouvez étudier mon « dossier » avec grand Soin, j’aurais besoin d’un prêt de trésorerie de 10 000 euros, pour progresser , dans l’activité me concernant « L’Immobilier »???, les banques tradit…….. , çà ne les intéresses pas , et il faut 2 Bilans, & Vous…?? la Banque participative?
Bonsoir Monsieur,
Attention le président du directoire de Prêt d’Union c’est Charles Egly (et non Pégly 😉
Je suis désolé mais Prêt d’Union en tant qu’Etablissement de Crédit agréé par les autorités bancaires françaises n’a pas les agréments pour financer des projets professionnels. Bonne chance dans votre recherche de financement !
11 millions d’euros de prêts octroyés en 2012, c’est effectivement un chiffre impressionnant. Et un bel exemple de la réussite de la finance participative.
Même avec une contribution modeste, c’est une fierté que d’être investisseur à Prêt d’Union.Longue vie à ce mode de développement économique.