Imaginez un instant si vous deviez côtoyer dans la vraie vie l’ensemble de vos amis virtuels. En auriez-vous vraiment envie ? Il y a des raisons d’en douter ! Pour éviter les rencontres désagréables, il est désormais possible de localiser « ses amis » pour mieux les éviter.
Les réseaux sociaux, on ne peut plus s’en passer. Facebook, twitter, instagram, pinterest, google+… nous sommes perpétuellement connectés, qu’on le veuille ou non. Et le pire, c’est qu’on s’imaginerait difficilement vivre autrement. Et pourtant, si vous deviez prendre un café avec chacun de vos amis virtuels, en auriez-vous vraiment envie ?
Se débarrasser de ses « amis »
Si ce n’est pas le cas, heureusement il y a désormais une solution pour vous et elle s’appelle CLoak (cape en anglais) ! Pour accroître vos chances de ne pas faire de mauvaises rencontres, cette application localise vos « amis virtuels » grâce aux données de localisation présentes dans Foursquare et Instagram. Elle vous envoie aussi une alerte s’ils approchent de l’endroit où vous vous trouvez.
Bientôt, l’application devrait utiliser les données de localisation que Facebook récolte lorsque vous êtes connectés au fameux réseau. De quoi augmenter considérablement ainsi vos chances de ne pas croiser quelqu’un que vous n’avez pas envie de voir !
L’application, dont le slogan est « Evitez vos ex, vos collègues, ce mec qui aime vous tenir la jambe, tous ceux que vous préféreriez ne pas croiser » est bel et bien un réseau antisocial.
Se débarrasser des de tout ce qui ne nous intéresse pas
Moins radical, plusieurs plug-in ou extensions permettent déjà d’empêcher l’apparition de contenus, de pubs ou d’articles qui nous exaspèrent ou ne nous intéressent pas sur Facebook. Bientôt, il sera possible d’éradiquer complètement la pub de nos réseaux, de sélectionner l’information pour ne plus être dérangé par des articles people si on aime la géographie, par des actus sports si ça ne nous intéresse pas etc…
La course à l’anonymat
Mieux encore, dans le registre de l’antisocial : il y a de plus en plus de réseaux sociaux anonymes, où caché derrière votre avatar vous pouvez parler librement, partager anonymement et éviter la géolocalisation.
La mode de demain sera très probablement de pouvoir partager des contenus et envoyer des messages sans être reconnu. Des applications comme Secret et Whisper qui permettent de partager des secrets anonymement font déjà fureur outre atlantique et Truth, qui permet d’envoyer anonymement des messages à ses contacts a été lancée début Avril.
Pour les adeptes, c’est la clé de plus de franchise, pour les autres c’est la porte ouverte aux dérives. Au-delà des potins, des secrets ou des critiques entre collègues ou amis, ces nouveaux réseaux rendent aussi plus facile la menace, le harcèlement et la méchanceté sans que personne ne puisse savoir de qui ça vient.
L’anonymat, ça peut sembler bien comme ça dans un monde où nous sommes pistés et connectés presque à chaque instant. Mais n’est-ce pas aussi le début d’une société où personne ne se connaît vraiment et où l’information est complètement détachée de celui qui la possède ?
Heureusement, ce courant n’est encore que marginal, même s’il va probablement se développer très vite. Face au risque de la croissance de l’anonymat, chez Prêt d’Union nous cherchons au contraire à remettre les relations entre les particuliers au centre de l’activité afin de personnaliser plus que de dépersonnaliser les échanges.