Time Magazine a classé la consommation collaborative parmi les 10 idées les plus susceptibles de changer le monde. Il est vrai que depuis 10 ans, le mouvement ne cesse de prendre l’ampleur et touche de plus en plus de secteurs. Ce véritable modèle économique privilégie l’usage à la propriété. Vaut-il mieux en effet posséder une tondeuse à gazon ou pouvoir y accéder pour l’utiliser en fonction de ses besoins ?

Trois concepts

La grande théoricienne de la consommation collaborative s’appelle Rachel Botsman. Elle a coécrit l’ouvrage de référence dans ce domaine : What’s mine is yours, The Rise of collaborative consumption. Selon ses analyses, la consommation collaborative peut prendre principalement trois formes.

Les Product Service Systems, consistent à faire d’un produit un service. L’exemple type est le système de partage de vélos (Vélib…). C’est aussi la location entre particuliers (sejourning, airbnb…). Grâce à ces systèmes et plates-formes de plus en plus d’objets sont accessibles pour un temps déterminé. On peut aussi louer pour une heure ou un jour : un sac à main, une voiture, une cave …

Deuxième système : la seconde vie des objets. Il s’agit de tous les moyens de réutiliser des objets abandonnés : revente, troc, don. Ce secteur est emblématique de plates-formes internationales comme ebay ou PriceMinister. Mais ce sont aussi les vides greniers, les vides dressing et les réseaux de type Freecycle et boîtes à vêtements qui facilitent le don ou le recyclage.

Enfin, l’auteur recense les systèmes purement collaboratifs qui encouragent le partage ou l’échange de temps ou de savoir-faire ou encore le l’accueil gratuit. C’est autour de ce concept que se construisent les AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), les lieux de co-working, les propositions de co-lunching etc.

 

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