Une préapprobation hypothécaire est une démarche primordiale pour tous ceux qui souhaitent acheter un bien immobilier. Mais alors, la préapprobation hypothécaire, c’est quoi ? En gros, c’est une sorte d’assurance qui accompagne de manière automatique un projet immobilier.
Il est à noter que l’obtention de cette pièce accroît les chances de se démarquer au cas où il y aurait plusieurs intéressés sur une propriété donnée. Cette attestation est telle un gage de sérieux dans l’immobilier. Elle assure la sécurité du taux hypothécaire. Cet article relate alors les cinq points clés pour obtenir une préapprobation hypothécaire.
Choisir sa façon d’obtenir une préapprobation hypothécaire
En principe, il existe deux méthodes pour ce faire. La première consiste à monter soi-même les taux hypothécaires auprès des centres financiers. On aura ensuite à déposer un formulaire auprès des banques. Le risque, lui, est assez élevé. A ce titre, la loi canadienne impose par exemple aux banques de rapporter les demandes refusées.
Si la demande est approuvée, rien ne se passe. Mais le cas échéant, le dossier de crédit concerné sera tacheté ! Pour la deuxième option, il va falloir voir un courtier hypothécaire. En effet, celui-ci ne communiquera que les informations bancaires de son client et non son identité. Il saura, par la même occasion, octroyer de meilleurs taux.
Remplir le formulaire de la demande
Pour cette étape, il faut tout simplement remplir le formulaire de la demande. Cela peut se faire avec ou sans votre courtier. Ainsi, les intéressés devront se munir d’une pièce d’identité, d’un cote de crédit allant de 300 à 900, relatif à leur situation financière et à leur mise de fonds.
Pour cette dernière, plus la somme est élevée et plus l’on bénéficie des intérêts. Par exemple, au Canada, le minimum à verser pour la mise de fond est de 5 % du prix d’achat de la maison. Pour une maison qui coûte 20 000€ le montant sera alors de 1 000€.
Estimer le ratio d’endettement
C’est seulement ici que l’on deviner s’il est possible d’obtenir un prêt hypothécaire ou non. Connaître le moyen de remboursement devient alors essentiel. Dans cette optique, il faudra se baser sur les points ci-après : le revenu brut mensuel avant impôt et déduction, le loyer mensuel (dont le chauffage, l’électricité, l’assurance habitation et toutes les taxes afférentes, …), le versement mensuel, et les autres dépenses comme le crédit des meubles par exemple.
En outre, les dépenses non génératrices peuvent être négligées dans le calcul de ce ratio. Celles-ci doivent néanmoins être incluses. Les détails seront moins vagues en présence d’un courtier. Si lors du calcul, le résultat tombe à 30 % en moyenne, cela est plutôt bon signe.
Confirmer la valeur d’emprunt et transmettre la demande
Le montant de prêt hypothécaire sera communiqué suite à un calcul statistiques. Ce calcul va, bien évidemment, prendre en compte la situation financière individuelle. Le courtier orientera alors son client en fonctions des résultats déduits de cette étude.
Conclure la demande
Il est important de savoir que chaque prêteur a ses propres critères et politiques en ce qui concerne le formulaire. De ce fait, rien n’oblige une banque à répondre favorablement à une demande. Certes, un mauvais dossier mettra à terme le projet hypothécaire. Néanmoins, le courtier est là pour conseiller, donc il est recommandé de ne pas paniquer. Il faudra plutôt penser à baisser le montant prévu, ou encore demander l’avis d’un cosignataire pour y remédier.