Les assurances-vie ne se sont jamais portées aussi bien. Avec une collecte nette de plus de 6 milliards d’euros depuis le début de l’année, elles poursuivent sur leur lancée et semblent satisfaire le désir d’épargne des français.

 
Sécurité et liquidité avant tout !
 

On le sait, les français sont peu friands des risques ! Toujours animés par le principe de précaution, ils privilégient les livrets d’épargne peu risqués et très liquides. Le livret A et le Livret de Développement Durable arrivent depuis plusieurs années en tête des placements préférés des français au côté des assurances vies.

Les français épargnent beaucoup quitte à puiser dans leurs économies pour faire face aux échéances. Depuis plus de 20 ans le taux d’épargne évolue entre 14% et 16%, un des taux les plus élevés d’Europe. Seulement, depuis 2010, la faiblesse des taux d’intérêts se répercute dans les rendements et incite les individus à prendre du risque pour avoir des rendements équivalents à ce qu’offraient avant les livrets sans risques.

 

Ces dernières années l’assurance vie a le vent en poupe !
 

Les assurances-vie ont l’avantage de donner une solution de placement à tous les types d’épargnants. Les contrats multi-supports permettent d’investir en actions, en obligations, dans l’immobilier… du monde entier. Chacun peut donc s’exposer à un niveau de risque qui correspond à sa stratégie d’investissement (retraite, projet d’avenir, réduction d’impôt…) et à son profil.

En France, ce sont les fonds en euros quasiment sans risques et sans perte du pouvoir d’achat qui ont la cote ! Ils représentent 85% des actifs des assurances-vie françaises. Mais tout le monde n’est pas traité de la même manière sur le marché des assurances-vie.

 

Plus riches vous êtes, mieux vous êtes servis !
 

Même si la baisse continue des taux d’intérêts longs a incité les classes moyennes à se tourner vers des placements plus risqués pour faire fructifier leur épargne, les écarts de rendements entre les contrats standards et les contrats patrimoniaux (généralement accessibles à partir de plusieurs milliers d’euros de versement initial et donc plutôt à destination des 10% des ménages français les plus aisés) restent très grands. Alors que le rendement moyen des premiers en 2013 a été de 2,56 %, les seconds ont délivrés environ 3,06%. Comment ces différences se justifient-elles ?

Contre toute logique, les frais de gestion sont plus élevés sur les contrats standards pour une offre moins diversifiée, les établissements pouvant profiter d’une clientèle moins avertie et informée. De plus, les banques bénéficient déjà d’une clientèle fidélisée et d’un réseau de distribution. Elles ont donc tendance à proposer des rendements moins élevés car elles sont moins exposées à la concurrence que se livrent les acteurs sur ce marché. En effet, les filiales assurances-vie des mutuelles et les compagnies d’assurances se livrent à une concurrence féroce où le seul moyen d’attirer de nouveaux clients est de proposer des taux d’intérêts plus élevés pour se démarquer.

 

Ainsi, l’assurance-vie a de quoi satisfaire tous les français qui veulent valoriser, consommer, transmettre leur capital ou optimiser leurs impôts même si tous les clients ne sont pas traités sur un pied d’égalité.

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