Le peer-2-peer lending ou « prêt entre particuliers » est un sujet brûlant actuellement, en témoigne la récente introduction record de Lending Club valorisé près de 5,2 milliards de $ lors de son introduction qui entre dans le cercle très fermé des 10 plus grosses cotations de l’histoire d’internet. Revenons sur ce succès fulgurant et celui de son cousin Européen Prêt d’Union, qui est en passe de bouleverser les usages sur le marché du crédit en France et en Europe.
Lending Club, 1ère IPO des plateformes de peer-2-peer lending
Renaud Laplanche, ancien avocat basé à New York se rend compte que les taux pratiqués par les banques américaines en ce qui concerne le crédit aux particuliers, sont exorbitants. Son idée est simple : mettre en relation des particuliers pouvant se prêter de l’argent à des taux inférieurs à ceux du marché via le biais d’une plateforme web. Fort de cette idée, il déménage à San Francisco en 2007 pour fonder Lending Club. Les premières années permettent de tester l’idée et le concept, s’en suit une croissance importante pour aboutir en décembre 2014 où Lending Club entre à Wall Street et lève 870 millions de $ pour son introduction.
Prêt d’Union, pionnier Européen
Prêt d’Union est le premier établissement de prêt personnel entre particuliers à émerger en France. Le modèle de Prêt d’Union permet d’éliminer les coûts du système bancaire traditionnel et donne accès à un produit d’épargne innovant, citoyen et responsable avec un rendement compris jusqu’à 6,5%*. Les emprunteurs eux, ont accès à un crédit dont les taux sont parmi les plus compétitifs du marché.
Une croissance fulgurante après 3 ans d’exercice, supérieure à celle de Lending Club
Après trois ans d’exercice nous nous sommes prêtés à un jeu intéressant, comparer la croissance de Lending Club à celle Prêt d’Union, leader du prêt personnel entre particuliers en France après 3 années d’exercice :
Le résultat est sans équivoque, puisque Prêt d’Union aura financé pour 130 millions d’euros en 3 ans d’exercice alors que le cousin américain Lending club était à 60,8 millions d’euros financés, et Charles Egly, président du directoire de préciser :
« En 2014 nous avons alloué 80 millions d’euros de crédits aux ménages, soit le double de 2013. Et le rythme continue d’accélérer, puisque nous prêtons actuellement plus de 10 millions d’euros par mois »
Les 4 Principes de disruptivité de Prêt d’Union
Le modèle même de Prêt d’Union repose sur la disruption du secteur bancaire et peut être résumé en 4 points essentiels :
- Première disruption : Prêt d’Union ne prête que les fonds dont il dispose, et à ce titre respecte les directives de Bâle III
- Deuxième disruption : Prêt d’Union est sur un circuit court de financement, pas d’agences physiques à la différence des établissements bancaires traditionnels
- Troisième disruption : L’agilité de l’infrastructure technique, toutes les technologies de Prêt d’ Union sont compatibles aux standards du web actuel back-office (flux, recouvrements..) ou front office (web, mobile, tablette) à l’inverse des systèmes archaïques des grandes banques
- Quatrième disruption : Le rôle clé de la data, à l’image de Google qui a su maîtriser sa data, Prêt d’Union cherche à traiter au mieux la quantité de data collectées
Des perspectives de croissance vertigineuses
« La production annuelle des crédits à la consommation s’élève à 40 milliards d’euros en France… nous avons de la marge … » précise Charles Egly.
Les perspectives de croissance sont très importantes pour Prêt d’Union, avec une possibilité à court terme de devenir le leader du peer-2-peer européen puisque l’ouverture d’un 1er pays européen est prévue pour en 2015.
Pour en savoir plus, rendez-vous ici : http://www.pret-dunion.fr
(*) 4.0% par an est le rendement annuel estimé (après frais de gestion et impact des défauts) du fonds 1 Conservateur Court (Code Isin FR0011605682) et 6.5% par an est le rendement annuel estimé (après frais de gestion et impact des défauts) du fonds 5 Dynamique (Code Isin FR0012353548)