Depuis plusieurs mois, le cours des différentes bourses (Paris, New York et Tokyo) s’effondre. Ce fut le signe annonciateur de la dernière crise en 2007 et les économistes commencent à en redouter une nouvelle. Faut-il vraiment avoir peur ?
Sommes-nous suspendus aux cordons de la bourse ?
La bourse est un bon indicateur de la situation économique, parce qu’elle est indexée sur le prix des matières premières, et qu’elle reflète l’état du marché pour la plupart des entreprises. Les principales places boursières connaissent une forte chute, mais il ne s’agit que de la partie visible de l’iceberg. La partie immergée, qui explique ces chutes, est plus inquiétante :
Le prix du pétrole s’effondre.
Les Etats-Unis ont découvert de nouvelles sources de pétrole, ce qui leur a permis de baisser leur prix. Afin de préserver leur mainmise sur le marché, les émirats arabes ont eux aussi baissé leur prix de façon drastique. Cette guerre des prix fait cruellement tomber le cours du pétrole, valeur importante en bourse…. Mais ce n’est pas tout.
Il y a suspicion autour des chiffres transmis par la Chine quant à sa production.
On suppose qu’elle est en surproduction, et que le gouvernement chinois maquille cela. Mais même sans cela, la croissance économique de la Chine est ralentie : elle n’arrive pas à vendre les produits sur son territoire parce qu’ils sont trop chers et se retrouve en surplus d’exportation, ce qui la contraint à baisser les prix pour écouler ses stocks. Elle a donc moins de liquidités pour acheter les produits qu’elle importe traditionnellement, auprès de ses voisins mais également auprès de pays en voie de développement. Ces pays se retrouvent à leur tour en situation de difficulté économique puisque la Chine, leur plus gros client, ne peut plus acheter leur production….
Après les subprimes, les LBO
A cause de la crise de 2007, beaucoup d’entreprises ont eu recours à un montage financier pour pouvoir survivre : le LBO. Ce principe est simple : les entreprises endettées voient leur dette rachetée par une autre société, généralement beaucoup plus grosse. Les petites sociétés remboursent donc leur crédit, ou leurs mensualités auprès de ces grosses sociétés, ce qui permet à ces dernières d’avoir plus de liquidités. Si les petites se retrouvent en difficulté suite à une baisse de croissance, elles ne pourront plus honorer leur crédit, et les sociétés qui ont racheté leur dette auront à leurs tour des soucis de trésorerie.
On voit ici que l’effet domino se met lentement en place, et c’est cet effet qui avait valu à la crise de 2007 son qualificatif de systémique. Le marché boursier est gangrené, et les corrections apportées à la suite de la dernière crise ne semblent pas l’avoir assaini durablement. Tout le marché sera donc touché par cette crise … Tout le marché ? Non ! Car une société peuplée d’irréductibles Gaulois employés résiste encore et toujours à l’envahisseur…
Prêt d’Union n’est pas concerné !
Contrairement aux autres organismes de crédit, Prêt d’Union garde l’argent des investisseurs loin de la bourse, notamment pour éviter d’être impacté par ces fluctuations.
Pour rappel, Prêt d’Union fonctionne de façon simple et en toute transparence : les investisseurs (particuliers, investisseurs…) confient leur épargne à Prêt d’Union qui prête cette épargne aux emprunteurs. Les emprunteurs remboursent le capital et les intérêts chaque mois. L’ensemble de cette somme est reversée à 100 % aux investisseurs.
En conclusion, même lorsque le marché boursier vacille, les investisseurs continuent de faire confiance à Prêt d’Union, puisqu’ils savent que nous n’investissons que dans l’économie réelle : les crédits à la consommation. Nous ne sommes donc pas pollués par les bulles spéculatives qui avaient causé du tort aux banques en 2007, et aux organismes de crédit qui leur sont affiliés.