Le marché de l’assurance emprunteur a évolué ces dernières années, notamment avec la promulgation de la loi Hamon, le point sur la situation et éléments de réponses à suivre :
Une évolution légale liée à la loi Hamon
Une évolution majeure de la loi est arrivée l’an dernier, puisque depuis fin juillet 2014 il est possible de changer de contrat d’assurance-emprunteur un an après la signature de son prêt immobilier. La Banque ne peut pas refuser ce changement dès lors que le nouveau contrat présente au minimum les mêmes garanties que le contrat d’assurance proposé par le banquier.
Le marché devrait donc démarrer réellement cet automne avec l’émergence de nouveaux acteurs, ou accroître la concurrence entre les acteurs historiques du marché de l’assurance. Cet accroissement de la concurrence devrait en tout logique tirer les prix vers le bas et permettre au consommateur d’avoir des produits plus compétitifs sur une prestation qui pouvait leur revenir très cher.
A la Maif par exemple, plus de requêtes auraient été reçues liées à la loi Hamon « Un certain nombre d’emprunteurs ont dû prendre conscience qu’ils avaient la faculté de changer d’assurance », explique-t-on chez l’assureur mutualiste historique.
Des taux d’emprunt excessivement bas
Les taux d’emprunts à des niveaux historiquement bas vont donc inciter les ménages à renégocier leur prêt immobilier ou à souscrire de nouveaux prêts au vu de la conjoncture. Le coût de l’assurance emprunteur peut représenter dans certains cas jusqu’à 25% du coût global du crédit.
Dans la pratique, les ménages auront 2 possibilités : soit souscrire à l’assurance de la banque (l’assurance groupe), soit opter pour une assurance équivalente auprès d’un autre assureur de leur choix : l’assurance déléguée.
A noter : quelques acteurs innovent et proposent d’obtenir plusieurs devis d’assurances en quelques clics, c’est le cas de Webcourtier.