Nous ne saurions trop vous conseiller la lecture régulière voire assidue de l’excellent blog d’Olivier Berruyer “Les crises”. L’auteur est Diplômé de l’Institut de Science Financière et d’Assurances et de l’EM-Lyon, parisien, membre du Conseil d’administration de l’Institut des Actuaires, qui représente cette profession de référence en termes de gestion du risque dans la finance et l’assurance. En un mot un observateur sérieux.
Olivier Berruyer a eu l’excellente idée de demander à ses (nombreux) lecteurs de témoigner de leur vie professionnelle : le point de vue de l’insider. C’est ainsi qu’il nous livre le témoignage d’un conseiller bancaire pour particulier, salarié d’une grande banque française.
Quelques morceaux choisis :
“Il faut non seulement réussir l’objectif final, mais aussi être “dans le vert” (respecter le plan de marche au jour le jour), sur le fichier excel de votre n+1/n+2. Et ça sur tous les compteurs comme ils disent, idéalement.”
“Conseiller” est […] un terme plutôt destiné à la communication externe. En interne, nous sommes appelés “vendeurs”.
“Mon agence a perdu deux postes de conseillers en seulement quelques années. Dans les grandes agglomérations, les agences ont été fusionnées deux par deux. Cela permet d’économiser sur les doublons ; notamment de ne payer qu’un seul directeur plutôt que deux. Le “survivant”, sera secondé sur le terrain par un collaborateur non cadre, chargé en clair de faire tourner la boutique quand le directeur est absent. Pratique le collaborateur, il assure et, même légèrement promu, coûte deux fois moins à l’entreprise.”
Et vous, vous la vivez comment la relation avec votre “conseiller / vendeur bancaire” ?