Créer un revenu supplémentaire pour sa retraite, loger un parent ou un enfant, financer sa résidence secondaire par une période de location… L’achat d’un logement locatif peut être motivé par de nombreuses raisons.

Cependant une telle acquisition ne s’improvise pas. Pour réussir son investissement immobilier, trois principes sont à respecter.

1. Investir dans une zone géographique que l’on connaît

Si l’on pose la question aux professionnels de l’investissement immobilier, la première règle à respecter est celle du choix de l’emplacement. En effet, l’objectif est que le bien acheté se loue facilement et à un loyer correct. La demande locative doit donc être forte. Pour le futur bailleur, rien de tel que de choisir un logement à proximité des commodités : commerces, transports, écoles, pôles économiques… Or, pour juger de l’attractivité d’une zone, le mieux est de connaître la ville dans laquelle on investit.

2. Choisir son bien de façon rationnelle

Contrairement aux propriétaires, les locataires ne choisissent généralement pas leur lieu d’habitation sur un « coup de cœur ». L’affect n’entre pas en ligne de compte. Pour réussir son investissement, il faut donc rester très rationnel : qualité de l’emplacement, optimisation de la surface du logement (peu de mètres carrés perdus) aménagement (présence de rangements, d’une cuisine aménagée…) et montant du loyer sont les principaux critères qui doivent guider dans l’achat d’un logement locatif.

3. Optimiser son acquisition

L’objectif d’un investissement locatif est de pérenniser un rendement et réduire le coût d’acquisition. Ainsi on peut commencer par optimiser son financement. Dans de nombreux cas, il est possible de financer son acquisition sans apports. Dans d’autres cas, équilibrer l’apport et les mensualités peuvent permettre au bien de « s’autofinancer » : les loyers perçus couvrent alors entièrement les échéances mensuelles du crédit.

Autre voie possible : profiter d’une réduction fiscale. On peut par exemple miser sur la réduction Pinel pour un achat dans l’immobilier neuf, ou sur la réalisation de travaux de rénovation en déficit foncier pour un achat dans l’ancien.

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