Depuis le 13 août, l’humanité a déjà consommé toutes les ressources naturelles disponibles sur Terre pour cette année. Cela veut tout simplement dire qu’à partir de cette date nous vivons à crédit, et que nous consommons bien plus que la terre peut nous donner.

Une seule Terre ne suffit pas

C’est le constat fait depuis plusieurs années par Global Footprint Network, une ONG américaine, qui calcule chaque année la date fatidique du dépassement. Cette date est virtuelle, mais symboliquement tout ce qui est consommé après ce jour ne pourra pas être renouvelé, car la Terre n’aura pas suffisamment de force pour le produire à nouveau. Année après année, cette date arrive de plus en plus tôt, ce qui démontre bien que nous ne sommes pas encore capables de réduire notre impact sur la Terre, et que nous consommons toujours plus que ce qui est disponible.

D’un point de vue théorique, à cause de la population mondiale grandissante, la hausse de la consommation et l’augmentation de la pollution, une seule planète ne suffit pas. Pour subvenir à tous les besoins de l’humanité, il faudrait avoir une demi-planète supplémentaire, voire même davantage pour penser à l’avenir. Malheureusement en vivant à crédit sur Terre, nous prenons le risque de ne jamais pouvoir « rembourser » notre dette écologique, et ce sont nos enfants qui en payeront le prix.

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Des espèces végétales et animales menacées

Certains experts n’hésitent plus à agiter l’étendard d’une 6e grande extinction des espèces sur Terre. La faune et la flore sont touchées par les aléas du climat et la pollution grandissante, certaines plantes ne poussent plus, ce qui empêche certaines espèces animales herbivores de pouvoir se nourrir convenablement. C’est un cercle vicieux qui s’enclenche et qui est en train de pousser au tombeau de nombreux animaux privés de nourriture et d’espace pour vivre à cause de la déforestation. C’est surtout le cas depuis la Révolution industrielle (19e siècle) le nombre de vertébrés a fortement chuté. De nos jours, de nombreuses espèces très connues sont également en danger, comme l’éléphant, l’ours polaire, ou encore le lion. La récente mort du lion Cecil au Zimbabwe a soulevé un vent d’indignation à l’international, mais pas suffisamment pour changer durablement les esprits sur l’impact négatif de l’homme sur la planète.

La pollution humaine est responsable

Prenons par exemple le cas en Chine où la pollution est un véritable fléau. Comme le montrent les images ci-dessous, c’est un problème majeur, pour lequel des mesures doivent être prises :

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La prochaine tenue à Paris de la « Conférence des Nations unies sur les changements climatiques » ou COP21, représente une opportunité à saisir pour réduire notre impact. En réduisant la pollution de notre environnement, nous pourrons envisager à long terme la sauvegarde des espaces menacés. C’est aussi et surtout un pacte entre l’Homme et son habitat naturel qui pourra sceller le respect des autres espèces animales et végétales.

Avez-vous adopté de bonnes pratiques pour réduire votre impact sur l’environnement, comme le recyclage des déchets, ou l’achat de produits en circuit court ? N’hésitez pas à nous en parler dans les commentaires ou à partager cet article sur les réseaux sociaux !

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