Depuis 2014, le monopole des banques sur les prêts rémunérés n’existe plus. Chaque Français peut désormais prêter directement son argent aux entreprises de son choix et recevoir des intérêts. Investir dans l’économie réelle, c’est la satisfaction de permettre à des emplois de se créer et à des entreprises de développer des services innovants tout en faisant fructifier son épargne.

2,6 millions de Français·es déjà convaincu·e·s

Le financement participatif a débuté en France à la fin des années 2000. Accompagné par différent·e·s politiques et législations, il s’est depuis développé, dans l’hexagone, sous différentes formes : le don contre don, le prêt à taux 0, le prêt rémunéré, l’investissement en capital ou encore, les royalties. Depuis 2013, les montants collectés ont quasiment doublé chaque année, sur des plateformes toujours de plus en plus nombreuses.

Entre 2015 et 2016, les sommes collectées sont ainsi passées de 166,8 millions d’euros à 233,8 millions*. Depuis les débuts du financement participatif, l’intérêt du public ne fait que croître. En janvier 2017, 2,6 millions de Français·es avaient ainsi déjà donné, prêté ou investi dans un projet de ce type. Le secteur du prêt de particuliers à entreprises représente d’ailleurs une part importante de cette croissance puisqu’en 2016, ce sont 83 millions qui ont été prêtés contre 31,5 millions l’année précédente.

Financer les prêts de nos petites entreprises

Pour les entreprises, emprunter auprès des particuliers présente de nombreux avantages : effet de communication autour de son activité, fédération d’une communauté, crédit sans caution ni garantie, rapidité inégalable (en moyenne 10 jours de temps de collecte)… Pour les particuliers, les prêts participatifs permettent de choisir directement les projets dans lesquels investir et donc, de savoir où est placé chaque centime de son épargne.

C’est notamment le cas sur LENDOPOLIS, plateforme dédiée aux TPE/PME de plus de 2 ans, lancée en 2014 par les fondateurs de KissKissBankBank. Le même mois, les Français peuvent y investir, entre 20 et 2 000 euros par projet, dans une société de panneaux photovoltaïques, un cabinet d’avocats et un restaurant italien. Les projets sont sélectionnés avec rigueur par des analystes financiers selon des critères précis.

Pour l’entrepreneur, le modèle exige transparence et exemplarité. Il devra en effet dévoiler ses comptes, son historique, son business plan mais aussi garder le contact avec ses prêteurs après la collecte afin de les informer de l’évolution de ses projets ainsi que de l’état de santé de sa société.

En échange des prêts – et en fonction du risque pris-, les particuliers reçoivent chaque mois des intérêts, de 3,5 à 10,5 % annuels bruts. Au-delà de ce taux, ces plateformes permettent véritablement aux Français de reprendre la main sur leur argent et surtout, de lui donner un véritable sens !

** selon le baromètre du crowdfunding en France 2016, publié par Financement Participatif France et KPMG.

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