Il n’y aura pas de relève des taux d’intérêt pour les foyers en quête d’acquérir un habitat grâce au crédit. Une bonne nouvelle pour leur budget et leur capacité d’emprunt ! On vous explique…
Une année 2019 encore sous le signe des taux bas
Les emprunteurs peuvent souffler. La BCE s’est exprimée sur son intention de continuer à exercer une politique accommodante pour le crédit. Concrètement, les taux d’intérêt vont rester bas durant la totalité de l’année 2019. Une annonce surprise alors que la haute autorité en charge de superviser le système bancaire européen devait actionner ses taux directeurs pour remonter les taux d’emprunt.
Déjà repoussée mainte et mainte fois, la hausse des taux d’intérêt devrait intervenir d’ici à la fin d’année 2019 voire l’horizon 2020. Mais rien n’est encore fixé pour de bon puisque la BCE prévoyait à l’origine de remanier sa politique monétaire en fin d’année 2018, avant de reporter ses actions début 2019 pour ensuite finir par prolonger la période des taux bas.
Ces revirements de situation à la chaîne font suite aux craintes économiques supposées en cas d’une hausse du coût du crédit. Effectivement, les taux bas sont un formidable levier pour encourager les particuliers et les professionnels à consommer en recourant à l’emprunt. Et le bon dynamisme de la consommation est un composant essentiel à la croissance au sein des pays.
Mais les dernières prévisions de croissance du Fonds Monétaire International (FMI) ne sont guère encourageantes sur les perspectives à venir. La BCE craint donc qu’une remontée du coût du crédit ait des effets extrêmement négatifs sur la croissance des territoires européens qui souffrent déjà d’un ralentissement quasi généralisé.
Les banques assouplissent leurs conditions de crédit
Pour autant, cette décision émanant de la grande banque européenne devrait ravir les établissements bancaires et les ménages. En l’occurrence, les premiers vont continuer à produire massivement de l’encours en accordant de nouveaux crédits attractifs et les seconds bénéficieront des avantages liés aux taux bas. En février 2019, l’Observatoire Crédit Logement CSA a affiché au travers de son étude mensuelle un taux moyen de 1,44%, quelle que soit la durée d’amortissement.
Mais l’accessibilité au prêt immobilier n’est pas uniquement facilitée par la politique monétaire de la BCE. En réalité, les professionnels de la banque contribuent également à élargir le nombre de profils potentiellement éligibles au crédit à l’habitat avec un assouplissement de leurs exigences. En effet, ils sont bien plus conciliants avec les prêts étalés sur de plus longues durées. L’Observatoire Crédit Logement CSA avance que la durée moyenne des crédits n’a jamais atteint des niveaux aussi élevés, avec 230 mois en février. Pour illustrer cette tendance, l’organisme précise que la moyenne s’est amplifiée de 24 mois depuis 2013.
Le rachat de crédit pour financer de l’immobilier
Maintenant, si les banques pratiquent des politiques flexibles en matière de conditions pour obtenir un crédit immobilier, certains profils ne parviennent toujours pas à rentrer dans leurs critères. Ces foyers, qui se retrouvent bloqués dans la réalisation de leur projet d’ascension à la propriété, peuvent cependant se tourner vers une solution alternative. Notamment en se rapprochant d’un expert en intermédiation bancaire tel que Crédigo en mesure de proposer un rachat de crédit, une opération dont la finalité est de regrouper l’ensemble des prêts d’un foyer en une unique mensualité.
En plus d’offrir un pilotage budgétaire plus simple, cette nouvelle mensualité, prélevée une fois par mois, peut être diminuée de 60% pour mieux correspondre aux ressources de l’emprunteur. Ce levier va permettre de réduire le taux d’endettement global et offrir la possibilité de dégager une nouvelle capacité d’emprunt pour financer l’achat d’un logement, par exemple, qui intégrera aussi la mensualité unique créée par le regroupement de crédits.